Je marche seul dans la rue
Je regarde par la fenêtre,
Seul, abandoné
Entre des souvenirs et des éspoirs
Ce me rassure de pouvoir croire que j'avais
Une place dans ton coeur
Malgré le fait de savoir qu'entre nous
Ce ne marchèrait jamais
Mais il est presque supportable
Quand je pense que j'avais peut-être
Une place dans ton coeur
Malgré le fait que j'avais
Embrassé tes levres
Mordillé ton oreille
Caressé tes seins nus
Sans t'avoir pénétré
Il paraît qu'il y existe des limites à l'intimitié
Mais je me suis soulagé néanmoins
Puisque j'avais peut-être
Une place dans ton coeur
Ça m'a rendu mois amèr
L'inevitabilité de la mort
Le fait de pouvoir imaginer que j'avais
Une place dans ton coeur
La suicide s'est devenue
Pas si nécesaire
Grâce au fait que j'ai pu croire que j'avais
Une place dans ton coeur
Je regarde les belles jeunes filles
Elles aiment, elles s'associent
Je ne peux pas m'empêcher
De leur régarder, d'y penser
Je ne comprends pas pourquoi mais ça y est
Attachées à leurs copains, même s'ils ne me voient pas
Un monde dont je ne comprends pas les règles
Une manque refroidissante et piquante
En sachant qu'il n'y aura jamais une place pour moi
Mais il est presque supportable
Quand je pense que j'avais peut-être
Une place dans ton coeur
Après notre longue vie ensembles
Je préfèrèrais avoir pu inspirer
L'amour au lieu de l'haïn
Ça vaut au moins mieux que l'indifèrence
Ce m'aurait tué de ne pas avoir eu
Une place dans ton coeur
Un jour, quand je serai disparu
Amis, enfants, petits-enfants,
Famille, anciens amantes
C'est fou, je le sais
Mais ce me ronge de m'en douter
Que je n'eusse une place dans leurs coeurs
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